Bien sûr, ce sont

des statues…

Mais je les ai regardées comme des vivants, et ceci tant l’outil du sculpteur et l’épreuve du temps sur la pierre ont intensifié les traits, presque la chair.

J’ai éprouvé beaucoup d’émotion en photographiant ces visages et ces corps qui se sont imposés à moi au fil des ans. Peu importe à qui ils se réfèrent, qui ils représentent. Je n’y ai jamais pris garde, étant seulement sensible à l’authenticité de chaque portrait que je réalisais.

Douze images de cette série ont fait l’objet d’un calendrier en 2010. Elles ont toutes été prises dans des cimetières…

Des visages et des corps statufiés, approchés avec respect

et émotion, cherchant, par le grain de la photographie,

à transcender l’œuvre première du sculpteur.